Nouvelle actualité

Les « Jeudis de l’Archéo-Logis » reprennent à partir du jeudi 25 juillet 2024 aux Coustilles (Laussonne). L’entrée est payante pour les adultes (5€ / 3€ pour les  membres de l’association et un chapeau passe lors des spectacles).

Les conférences débutent à 21h.


25 juillet – « Au cœur des ténèbres. Des hommes et des animaux dans les profondeurs des grottes… » par Nicolas LATEUR, archéologue au Service archéologique départemental de l’Ardèche.

Depuis des millénaires, les grottes ont enregistré de nombreux vestiges qui témoignent de la fréquentation du milieu souterrain par les communautés animales et humaines. Constituant une extension des territoires de surface, les cavités souterraines ont été utilisées pour une diversité de raisons d’ordres biologiques ou culturelles. En Ardèche, la grotte de Payre et la grotte Chauvet sont de parfaits exemples de la diversité des utilisations qui ont été faites du milieu souterrain. Elles permettent notamment d’interroger les relations entre l’Homme et l’Animal, et en particulier de l’Homme, l’Ours et le Loup.

1er août – « La météorite de Juvinas, de 1821 à aujourd’hui » par Maryse AYMES, enseignante en S.V.T. et Marie-Line BARDOU, animatrice « montreuse d’étoiles »…

Le 15 juin 1821, une pierre tombe du ciel provoquant l’effroi à Juvinas en Ardèche ; le phénomène fut également perçu depuis de nombreux endroits d’Ardèche et encore plus loin. La moitié environ de la masse originale est conservée au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris. Un fragment est au musée Calvet d’Avignon et d’autres chez les habitants de Juvinas. Retour sur cet événement et ses suites.

8 août – « Les statues-menhirs d’Occitanie » par Philippe GALANT, ingénieur de recherches au service de l’archéologie de la DRAC Occitanie.

Les sociétés de la fin du Néolithique en Occitanie sont plurielles. Elles se développent dans le cadre d’une expansion territoriale en lien étroit avec un essor économique fondé sur l’agro-pastoralisme. L’archéologie nous permet de percevoir une évolution socio-culturelle bien marquée par les modes de vie et les productions matérielles. Parmi celles-ci, l’émergence très localisée de la statuaire mégalithique apporte un élément nouveau qui permet d’affiner l’approche culturelle à une autre échelle. Les statues-menhirs apparaissent alors comme un vecteur social essentiel.

22 août – « Géosites volcaniques remarquables en Velay-Vivarais » par Emmanuelle DEFIVE, Maître de Conférences à l’Université Clermont-Auvergne.

Les monts du Mézenc et du Haut-Vivarais offrent au visiteur des points d’observation du volcanisme régional nombreux et d’une qualité souvent exceptionnelle. La variété des phénomènes observables sur une superficie réduite en fait un conservatoire d’intérêt universel que le Géoparc mondial UNESCO des Monts d’Ardèche préserve et met en valeur pour tous les publics.

29 août – « D’espaces en limites, cheminements et parcours », par Jean-Paul RAYNAL, CNRS, dans le cadre des Rendez-vous géologiques du Parc de Monts d’Ardèche.

Les monts du sud-est du Massif central furent très tôt parcourus par plusieurs humanités qui y abandonnèrent des vestiges plus ou moins discrets. Ces cheminements, au balisage probablement symbolique et pour nous imperceptible, devinrent de véritables parcours balisés avec le développement des économies agropastorales. Dès lors, aux limites naturelles pregnantes, s’ajoutèrent celles voulues par des sociétés implantées.